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La Tulipe - Lieu Polymorphe

À Marseille, le quartier « Les Crottes » est un véritable village populaire, avec une église en son milieu et des maisons ouvrières qui ont vu grandir Yves Montand. Aujourd’hui, Les Crottes s’invente un avenir en revitalisant en son coeur deux friches industrielles, la savonnerie La Tulipe et la manufacture Moncada autour d’un lieu en devenir : LA TULIPE.

En combinant culture hip-hop, logements et hôtellerie lifestyle au sein d’un écosystème local, La Tulipe ambitionne de dynamiser le « village » sans le brusquer, sans occulter son histoire ni araser son présent.
Autour de la place Moncada, à terme, la rotule du quartier, on trouvera la Savonnerie, un centre national du graffiti et des disciplines hip-hop, huit Sohos ou ateliers de créateurs, un dispositif d’hébergement, entre l’hôtel et l’auberge de jeunesse. Et pour finir La Manufacture et sa quarantaine de logements. « Le respect, la trace et la transmission », c’est autour de ces valeurs que La Tulipe jouera son rôle de coeur battant et s’inscrira dans ce quartier des Crottes.

LA SAVONNERIE : CULTURE HIP-HOP

La savonnerie La Tulipe est un bâtiment construit au dernier quart du XIXe siècle, témoin d’une industrie florissante : en 1900, 30 % de la population marseillaise était employée à la fabrication des savons. L’ancienne fabrique de 5 500 m² est découpée en trois nefs. L’une abritera un musée du street art, augmenté d’expositions temporaires ; l’autre un espace pour les spectacles, conférences ou ateliers ; enfin, la nef centrale sera découverte pour créer une rue piétonne intérieure, au centre de laquelle un patio sera le théâtre de concerts, créations chorégraphique et défilés de mode, compétitions de sports de combat ou de e-sport, marchés solidaires, etc. Le tout sur une surface importante, plantée de containers modulables et sertie de murs propices à la pratique du graffiti. Soit un outil polyvalent, avec bar et food trucks, connecté au quartier alentours et au milieu hip-hop marseillais… tout en rayonnant partout ailleurs.

LES SOHOS

Au sein de La Savonnerie, les Sohos se présentent sous la forme de six cellules de 100m2 chacune, avec des mezzanines pouvant servir de bureau ou de logement d’appoint. Attribués à la suite d’un appel d’offres, ces ateliers seront particulièrement destinés aux créateurs reliés à la culture hip-hop par l’entremise de la musique, des arts plastiques, du stylisme, des bijoux… qui trouveront dans cet environnement des sources d’inspiration et un réseau propice au développement de leur activité.

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HÔTELLERIE : TENDANCE LIFESTYLE

A mi-chemin entre l’auberge de jeunesse et l’hôtellerie sociale et solidaire, le pôle Hôtellerie de La Tulipe sera accessible au plus grand nombre et absolument compatible avec le quartier. Le bâtiment de trois étages proposera plus de soixante-dix chambres décorées avec du mobilier chiné, articulées autour d’un patio méditerranéen végétalisé, comme un jardin suspendu ouvert sur la place Moncada. Bar, restaurant et boutiques y trouveront leur place, toujours dans l’intention de recevoir une clientèle la plus large possible, en lien avec les activités de la Savonnerie, alors que deux rooftops domineront l’ensemble en offrant la possibilité d’y organiser des événements. Un hôtel pas comme les autres, qui n’aura rien du bunker enfermant ses résidents, mais tout du poumon pour le quartier qui y gagnera un nouvel espace de convivialité.

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LA MANUFACTURE : LIEU DE VIE DE DEMAIN

Spécialiste de la rénovation et de la réhabilitation de l’immobilier ancien, Histoire & Patrimoine insère la sauvegarde du Patrimoine dans la politique du logement depuis près de 30 ans. Ses opérations apporte des solutions immobilières pour revaloriser les cœurs de villes des collectivités.

La manufacture Moncada dévoilera une quarantaine de logements au caractère résolument contemporain. La réhabilitation de ce bâtiment industriel respectera les exigences du développement durable et la démarche Happen grâce aux solutions de rénovation innovantes qui s’appuient sur les spécificités du climat méditerranéen et renforcent le confort de vie des futurs résidents.

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DERRIÈRE LA TULIPE

Dans le périmètre de la gigantesque opération de rénovation urbaine (480 hectares), l’établissement public d’aménagement Euroméditerranée (EPAEM) a confié la nouvelle affectation au groupement formé par Captown.

Dossier de Presse

MARSEILLE - Quartier LES CROTTES

Positionné entre le port et la voie ferrée, entre le marché aux puces et les passerelles autoroutières, « Les Crottes », est un village dont la spécificité réclame une attention particulière au centre d’un quartier principalement dévolu aux affaires. Alors que la skyline est dominée par les tours CMA-CGM (dessinée par l’architecte Zaha Hadid) et La Marseillaise (par Jean Nouvel), il s’agit ici de préserver une placette, une église et des maisons typiques, tout en incorporant au projet les habitants – de nombreuses consultations ont été organisées – sans qui ces rues perdraient leur âme. C’est fragile, une âme.

Pour ne pas qu’elle se brise au contact des tours de bureaux et de logements qui poussent alentours, les aménagements – dont certains sont transitoires, à titre expérimental – se couturent en prenant soin de considérer les problématiques urbanistiques, architecturales et humaines.

D’autant plus délicat que le quartier n’est pas sans problèmes – paupérisation, délabrement, incivilités – malgré des atouts indéniables, dont ses multiples connexions routières ou ferrées (métro et futur tramway dans la rue de Lyon) à la ville toute entière. Une OPAH (opération programmée d’amélioration de l’habitat) facilitera, à partir de 2023, la réhabilitation des logements existants. Une démarche volontariste à laquelle contribue La Tulipe : métamorphose d’une friche industrielle en un pôle culturel attractif, doublé d’hébergements et de logements, le projet veut créer un effet levier pour le quartier qui gagnera en qualité de vie.

Marseille étant l’une des deux capitales de la culture hip-hop, dont le graffiti est un pilier au même titre que le rap et le breakdance, l’idée d’y transposer L’Aérosol a fait son chemin.

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